7 septembre 2019
En réponse à ce très intéressant article du NY Times:

Even Physicists Don’t Understand Quantum Mechanics

Worse, they don’t seem to want to understand it.

https://www.nytimes.com/2019/09/07/opinion/sunday/quantum-physics.html?action=click&module=Opinion&pgtype=Homepage&fbclid=IwAR2vW5Ik4YjyPCilLt5mEhxDTkO_OTICfaGvqIrj0LbMncmUIExaAd59eA
Official science don’t want to know how quantum really works probably because they already suspect that it leads to the recognition of a « mind factor » in the creation of the universe.
It could be dramatic! It could open the door to a scientific possibility of immaterial intelligence prior to the bing bang.
Why are they so afraid of that? Would it means that there’s a « God »?
Rational people certainly don’t want to be related to any actual church or newage fantasy, me neither, but why close the door for the research on the true impact and possibilities of a self conscious cosmic wave working out of the nil?
Could it be that some sponsor’s might dislike the idea and preferred people to be ignorant and live either in the cast of superstitions or in the illusion of consumerism as a form of happiness?
Or is it just a question of ego?

 

29 mai 2018

PÉDALER DANS LA BOUETTE

Je travaille depuis longtemps avec le public; soit à titre d’artiste, de guide, de serveur-barman et plus récemment comme chauffeur de Téotaxi.

Je suis plutôt sociable donc je croise pas mal de monde et souvent je rencontre des gens lucides mais pessimistes, pas seulement des jeunes paranoïaques ou des vieux grognons nostalgiques, des gens que même si ça ne va pas si mal pour eux même, se désolent de « l’état du monde ».

Un de ces client rencontré au hasard ( un animoriste bien connu) me fit remarquer après quelques minutes de conversation amicale pris dans le trafic à chiâler sur les différents drames de l’heure : Trump/l’écologie/Trump/le racisme/Trump/les disparités économiques/Trump/ et les travaux qui ne finiront jamais à Montréal ect.

Il me dit donc, en riant, que ça prendrait un bouton « reset » sur le genre humain!

J’ai ri avec lui mais je lui ai répondu que ça ne changerait pas grand-chose puisque l’humanité est condamnée à « pédaler dans la bouette » de toute façon. L’humain, mâle ou femelle, ne peut pas se satisfaire de son sort, de sa condition et donc il ne peut s’empêcher de faire des bêtises. C’est dans son programme de base. L’homme cherche soit à améliorer son sort, soit à brailler sur son sort, soit à accepter son sort. En toute conscience; ou non. Et c’est là que ça se joue. À mon avis.

Ce ne sont pas tant les aventures ou les tribulations de la vie qui compte vraiment. La « réussite sociale » n’est pas qu’une question de $$$$$. C’est comment toi, tu « joues » le jeu de la vie.

Ce qui importe ce pas tant d’espérer voir l’humanité, ou quiconque de sortir de sa « bouette »! « Every one got is own shit ».

Ce qui compte c’est comment TU pédales dans la « bouette »! Comment TOI tu fais face à l’adversité. Il est préférable d’échouer en tentant d’accomplir quelque chose de noble et généreux que de réussir à se sauver avec la galette en écrasant tout sur son passage!

Décourages-toi pas du monde qui semble courir à sa perte. Fais la part qui t’es accessible, pédales du mieux que tu peux!

Un bipède commun n’est pas un homme à moins qu’il n’en revendique le statut!

Bref. Je ne me suis pas rendu jusqu’à cette dernière phrase avec mon illustre client mais, même si cette dernière sentence peut sembler élitiste, c’est ce qui manque le plus en ce bas monde : la conscience personnelle de participer à une grande aventure cosmique!

Donc je ne me suis pas rendu jusque là avec cet illustre animoriste mais j’ai discuté de cette anecdote avec un ami bouddhiste. Il y vit un parallèle avec le concept de samsara, qui est un genre de cycle de souffrance auquel on ne peut échapper. Ça fait partie de la « game « d’évolution de la conscience.

SLAV VA FAIRE!

Toute la controverse autour de ce spectacle, qui se voulait pourtant être un hommage aux populations opprimées par l’esclavage, est la manifestation la plus probante du malaise profond dans lequel sont englués les sociétés occidentales.

Confrontées à l’afflux de réfugiés, sans avoir réussis la normalisation des relations inter-communautaires désirées, les démocraties libérales peinent à convaincre le vieux fond conservateur à sortir de sa réserve; pour encourager l’intégration, la reconnaissance et le partage de leur fortune. Entres autres.

Ceci dit il n’y a pas que des antagonismes raciaux : noirs/blancs/rouges/bruns ou jaunes mais aussi des antagonismes linguistique, anglais/français-espagnol/portugais- « Japon du sud/Japon du nord » et aussi culturels, comme les gens qui ne tondent pas leurs pelouses pcq ils n’ont jamais vu ça une tondeuse à gazon (sans parler des souffleuses) avant de quitter leur désert natal et c’est pas facile de leur dire : « J’peux t’montrer comment faire… »!

Les accommodements raisonnables et/ou nécessaires qu’ils soient envers les affrontements religieux/laïc/autres religieux, lgbtq2s/str8, féminisme/phallocratie, véganes/carnivores…

Tout ça, ça fait longtemps que ça dure. La nouveauté, en ce qui concerne notre affaire vient peut-être du côté générationnel.

Car cette campagne est certainement un coup d’éclat pour ce que Mathieu Bock Côté appelle quelque chose comme : « une extrême gauche racisante de minorités braillardes et ignorantes ».

La nouvelle « batch de flots » vient peut-être d’imposer sa signature : « whining weenie »!

Il y aura eu la « beat generation », la « disco generation », la « punk generation », la « grunge generation », voici la « whining generation »!

Bien que les revendications du groupe, dont on doit l’essentiel à la belle plume de Marilou Craft, (la jeune femme qui a parti le bal en mettant le feu aux poudres de la goutte qui a fait déborder le vase) ne sont pas sans fondements : il y a sous représentation des minorités dans notre offre culturelle.

Si je vous dit : « Bravo mademoiselle, on a parlé de votre cause à ne plus soif sur toute les tribunes. J’espère cependant pour votre cause que ça ne sera pas un coup d’épée dans l’eau car je ne suis pas sûr que vous ayez choisi la bonne cible pour mener votre attaque. »

Vous me trouveriez peut-être paternaliste et condescendant; aussi je ne vous le dirai pas, mais je dis ceci aux autres :

Bonifacci et Lepage ne sont pas vos ennemis!

Appropriation culturelle? Come on! C’est pas comme si Ted Nugent avait fait une adaptation musicale de « Racines » avec une chorale du KKK!

Vous voulez des jobs? Y a deux des « vôtres » qui viennent de perdre la leur grâce à votre action! Et aucunes ne sera créer en contrepartie. Car vous ne vous êtes pas attaqué au bon symbole.

Vous avez raison de dire que dans le petit monde culturel québecois il n’y a pas suffisamment de place pour les minorités. N’importe quelle minorité d’ailleurs, les blacks n’ont pas le monopole de l’ostracisation médiatique.

Mais c’est pas au Festival de Jazz qu’on peut reprocher ça! Un lieu de mixité, célébrant les différences culturelles, ethniques ou musicales depuis plus de 40 ans!

À mon humble avis, vos revendications seraient mieux servies en utilisant vos talents, incontestables, à la création d’oeuvres de votre cru plutôt que de chercher des poux dans le travail des « autres ». Des « autres » qui, bien intentionnés au départ, sont sûrement complètement décourager par la tournure des événements. Honnêtement il/elle ne méritaient pas ça.

Seule la sympathie populaire pourra convaincre les producteurs et les diffuseurs d’ouvrir leurs portes aux minorités. Malheureusement, je serais très surpris que votre action ait eu un impact positif sur la population que vous vouliez sensibiliser.

Et pour en revenir à la prémisse de départ, certainement pas sur un vieux jeune conservateur comme Mathieu Bock Côté!

Visa le blanc, tua le noir. Vous valez mieux que ça.

_

Je voudrais nuancer mon propos au sujet de la « whining generation » dont je parlais précédemment

Nous avons des témoignages écrits, depuis au moins Platon, que la « vieille » génération considère presque toujours la nouvelle comme une bande de braillards paresseux et irrespectueux.

Mon père n’en pensait pas moins de la génération boomer qui le suivait.

Ma propre génération « X » a cassé du sucre sur le dos des « Y » et vous même très chers milléniaux ferez pareil envers la génération qui vous suivra. C’est comme ça. Chaque génération considère la suivante incompétente par rapport à elle même.

Peut-on s’étonner alors de ce que ça aille si mal si chaque nouvelle génération est pire que la précédente?;o)

Évidemment non, globalement et malgré certaines apparences, le quidam moderne moyen bénéficie d’une qualité de vie supérieure à ses ancêtres.

Les défis sont nombreux, les inégalités criantes, le combat qui vous attends sera impitoyable. Raison supplémentaire pour bien choisir vos batailles.

Posted by Historical Humor on Monday, November 27, 2017

Rapport « au » Festivulve.

WOW! L’événement organisé par l’équipe du Festivulve fut un franc succès et s’est déroulé sans anicroches malgré un achalandage nettement supérieur à ce qui était prévu.

Ma table était dans le hall d’entrée derrière l’accueil. Je pouvais voir tout le monde entrer et sortir. Le public aussi évidemment, pouvait me voir à l’entrée et/ou à la sortie; moi qui aime ça jaser avec du nouveau monde, j’ai été servi!

À l’autre extrémité du lobby, mais pas trop loin quand même, après un coin lounge et le plancher de danse, un bar agréablement tenu par le personnel, j’y ai découvert le Kombucha, une excellente alternative sans alcool.

Et sur la gauche du dit bar, l’accès à un pas trop large et tortueux couloir menant au salon principal proprement dit.

Rétrospectivement, à bien y penser, d’une certaine manière, c’était dans le thème…;o)

Après les toilettes et quelques portes interdites d’accès de part et d’autres du trajet, le visiteur débouchait sur une grande salle lumineuse que surplombait une mezzanine drapée de noir, en retrait de plus d’un mètre de la balustrade et de l’escalier en colimaçon d’une blancheur immaculée comme le reste d’ailleurs.

Deux larges allées bordées de tables nappées de blanc, présentait les oeuvres des artistes exposants ou de représentants de divers produits d’hygiène féminine, pas uniquement érotique.(!)

De ce ventre bourdonnant on accédait à une terrasse, aux salles de spectacles ou  conférences et à l’abri sous la mezzanine, aux tables des différents organismes interpellés par la question gynécéenne,

C’est d’ailleurs sur la mezzanine qu’on accédait notamment au « Vulvabooth » qui offrait l’occasion à chacune de se faire photographier le trésor intime en gros plan par le père Noël en costume d’été. No joke!

Il y avait la table de Madame l’Ovary, qui étaient au « Dragons » la semaine dernière, 13 juin. Elle ont un développé une paire de bobettes qui pourrait révolutionner certaines pratiques concernant l’hygiène féminine.

Il y avait beaucoup mais pas trop de tables d’artistes présentant différentes représentation de vulves, surtout des moulages (faire des moules pour mouler des moules, tsé… je ne peux pas m’empêcher de mononcliser…)

J’ai fait plein de belles rencontres, notamment avec Vulvette Underground qui fait de très délicates oeuvres en papier recyclé.

Aussi la gang de Oracle, qui vivent dans les bois une expérience qui m’a particulièrement interpellé.

Il y a eu des témoignages, des pièces de théâtre, de la musique, de la poésie etc…

Il y a eu des conférences sur toutes sortes du sujet allant de la « méditation sexuelle » à « l’orgasme durant l’accouchement ».

Avec les musiciens du band, on est tombés d’accord pour dire : « Premier Festival Mondial de la Vulve : j’étais là! »

Aucun autres participant-es que j’ai rencontré n’a réfuté cette évidence!

Bref : à refaire!

Si un image vaut mille mots…

https://www.facebook.com/vulvesociale/photos/a.1872119499497933.1073741835.1077288882314336/1879097355466814/?type=3&theater

En allant au Festivulve je voulais peut-être revivre l’expérience de la rencontre avec le public, avec des gens que je ne connais pas avec qui je partage un bout de conversation sur les sujets qui m’interpellent particulièrement.

Revivre les shows de fins d’années de mes jeunes années… mes expos et les vernissages… surtout participer à un événement complètement inédit le Festivulve : le premier festival/colloque/salon consacré à la VULVE!

Wouach! Comme l’aurait probablement dit une de mes tantes (une rapportée du côté de mon père, afin qu’il n’y ait aucun quiproquo entre les autres tantes).

On est dans un souper de famille, au siècle dernier (déjà!) fin 70 début 80…

Ma tante  s’étonnait  donc que les hommes puissent trouver un quelconque intérêt à regarder cette partie du corps « dont on ne peut pas prononcer le nom » au point d’acheter (cher) des revues en papier glacé diffusant des photos de ce qu’elle considérait comme quelque chose de dégueulasse : son propre sexe.

Y avait la religion, le patriarcat, les voisins et tout le reste mais les hommes n’ont jamais été gêné de célébrer leur bite. Il a faut faire des lois pour les décourager de se la sortir sans qu’on le leur demande!

Même dernièrement, en annonçant ma participation au Festivulve, j’ai senti que le sujet demeurait délicat…

Pourquoi pas un Festi-pénis tant qu’à y être?

Ben justement, il y en avait un sur l’Île Notre-Dame : le FestiVALVE F1! Un genre de Festi-Dick qui revient (presque) à chaque année et qui fait le tour du monde les autres mois pour célébrer la machine et le machisme , depuis bientôt cent ans.

Ce qui est hors du commun c’est a même fin de semaine à Montréal avait lieu le FestiVULVE! Le premier événement célébrant la partie visible à notre regard de ce qui demeure toujours un grand mystère, l’organe par lequel nous sommes tous passé, l’origine du monde : la vulve.

En passant personne n’a proposé qu’on appelle ça LA Festivulve, ce qui démontre tout de même de la part de tout les participant-es, un profond esprit de ne pas se faire chier inutilement pour des questions de préséance purement symbolique.
Ça fait des millénaires que les mecs célèbrent leur membre. Les cultes voués au Phallus sont innombrables dans les sociétés pré-chrétiennes. Il y a au moins un festival du pénis, au Japon; un musée du pénis en Islande, et quantité d’autres manifestations phallocrates partout sur la planète depuis des temps immémoriaux.
Nous vivons une époque de transition profonde. Il y a la mondialisation, l’immigration, la numérisation tout azimut… Chaque génération a eu son combat à vivre pour améliorer son sort et le sort de la génération suivante.
Je suis de la dernière génération pré-numérique. Comme quelqu’un qui serait né un peu avant l’invention de la machine à vapeur et qui aurait assisté au spectaculaire développement du chemin de fer avant de mourir.
Mais la vrai révolution de notre temps c’est l’émergence du « girl power ».
Les époques importantes de l’évolution humaine se sont souvent réalisées par la mise en valeur d’un potentiel, humain et/ou naturel, précédemment négligé. La boue n’était que de la boue avant qu’on en fasse des poteries.
Le feu qui nous terrorisait, on a fini par le domestiquer. Les résidus qui nous empestaient, on les composte.
La vapeur a soulevé le couvercle des marmites pendant des siècles avant que quelqu’un pense à en faire une machine.
Les monarchies se sont effondrées parce qu’elles ont méprisé le peuple. Un potentiel négligé s’est insurgé contre l’abus et la corruption.
L’esclavagisme est né quand le cannibale s’est rendu compte qu’il était plus rentable d’obligé sa victime à travailler plutôt que de la manger.
Le capitalisme est né le jour où le même prédateur s’est rendu compte que si l’esclave était libre il ne serait plus obligé de le loger et de le nourrir. C’est plus rentable de lui consentir un maigre salaire et qu’il se débrouille ensuite.
Mieux que ça, on va lui piquer son maigre salaire en lui louant sa maison et en lui faisant crédit au magasin pour le reste.

Je ne fabule pas. C’est comme ça que les Robin exploitaient les pêcheurs Gaspésiens, et ils ne sont certainement pas les seuls à avoir agi ainsi.
Et d’une certaine manière, avec les concentrations de richesses que nous connaissons présentement c’est pas loin d’être comme ça à une échelle plus grande et moins contraignante en apparence, mais pour combien de temps encore?
Un peu comme ces riches gamblers qui s’achète un casino pour pouvoir jouer tout leur sous tout leur soûl sans vraiment y perdre au change.

Pour sortir du cycle infernal d’une certaine logique machiste basée sur un égo surgonflé, un manque de considération totale pour tout ce qu’il ne peut pas exploiter, le mépris des faibles et le triomphe du déni qui atteint en ce moment son apogée, il est temps que les femmes prennent leurs places.

C’est pour ça que j’y étais : célébrer l’essence de la féminité et discuter de l’origine du monde, sujet qui me fascine entre tous.

_

Un petit moment de réflexion.

Suite au décès du grand scientifique Stephen Hawking, nous avons eu droit à un florilège d’éloges amplement mérités et d’explications sur ses théories.

Lors de leur passage à l’émission « TLMP » les scientifiques Julie Hlavacek-Larrondo et Marie-Eve Naud ont résumé de brillante manière cette fameuse histoire du temps.

En gros, pour répondre à la grande question; : qu’est ce qui a provoqué le bing bang, Hawking propose l’intervention d’une « singularité » capable d’expulser hors du néant l’énergie nécessaire à la création physique de l’univers. C’est cette même « singularité » qui est à l’œuvre pour expliquer l’existence des trous noirs.

La « singularité » serait donc le détonateur du bing bang : la concentration extrême d’une énergie indéfinissable à l’origine du monde physique ET aussi l‘ « aspirateur » de cette même énergie à l’œuvre par le biais des trous noirs, peut-être pour récupérer tout ce que la « singularité » peut recycler autour d’une étoile s’effondrant sur elle même.

De l’aveu même des deux scientifiques invitées sur votre plateau, personne ne sais trop ce que peut bien être une « singularité ». Et notre animateur de renchérir : «  …donc faudrait p’t’être fumer kek chose pour éclaircir ça …». Genre.

Alors j’ai procédé. Penchons-nous donc un peu sur la question.

La « singularité », en gros, ça expulse d’un côté, ça aspire de l’autre : ça commence à ressembler à une pompe, non?

Pourquoi pas un cœur? Le cœur de l’univers serait donc cette fameuse « singularité »?

Mais quelle énergie pourrait animé quelque chose d’antérieur au bingbang? D’antérieur à l’énergie même. Nous ne connaissons qu’une autre forme d’énergie qui n’est pas matérielle et mesurable mais plus fine encore que les quantas : l’amour évidemment mais aussi la pensée.

Ah! Mais la pensée vient des hommes! Et si la pensée était présente à la fondation de l’univers? Avant la matière. Comment le prouver?

Mettons qu’on en fume vraiment du bon et faisons un peu de science-fiction spirituelle.

Il existe des appareils capables de mesurer l’activité neuronale : https://m.theepochtimes.com/uplift/a-new-theory-of-consciousness-the-mind-exists-as-a-field-connected-to-the-brain_2325840.html.

Grâce à ces observations les chercheurs ont pu déterminer que le ventre, le cœur et le cerveau participent conjointement à l’activité cérébrale. On a même observé de l’activité neuronale à l’extérieur de la boîte crânienne.

Pas seulement de l’activité provenant du corps émetteur mais aussi des traces d’ondes en provenances de l’extérieur, interagissant avec le sujet.

Un genre de champ d’activité neuronale entourerait notre tête. La dureté du mental peut-être!

Cette machine enregistre sinon les pensées du moins le marqueur d’une activité cérébrale.

Je me demande donc si une machine de ce genre pourrait enregistrer s’il y a de l’activité neuronale à l’intérieur d’un trou noir.

Si on pouvait capter la présence d’activité neuronale au cœur d’un trou noir on pourrait peut-être en déduire que c’est une caractéristique de la « singularité » aspiratrice. On pourrait alors supposer que la « singularité » émettrice bénéficierais aussi de cette caractéristique.

Donc une activité neuronale, cérébrale antérieure au big-bang.

Peut-être pas un signe d’intelligence indiscutable mais à tout le moins l’indice d’un champ mental duquel pourrait être issu la chaleur initiale qui créa l’univers.

On commence tout de même à s’approcher d’une idée de ce que pourrait être la source centre première de la conscience. Ce serait basée sur la science et non sur les fables millénaires des différents dogmes archaïques des grandes institutions religieuses.

Hawking n’a pas démontré que Dieu n’existe pas. Il a démontré que les conceptions de Dieu prônées par les différentes églises ne tenaient pas la route face aux preuve scientifique.

Bref le point où je veux en venir est le suivant : Il est faux de prétendre que la science a prouvé que Dieu n’existe pas. La science dit qu’il n’y a pas de preuve scientifique de l’existence de Dieu, c’est tout et ce n’est pas tout à fait pareil.

Il y bien des choses qui existent sans preuves scientifiques. On ne peut même pas faire la preuve scientifique de la gravité! On constate que ça marche, c’est tout.

Il n’y a pas non plus de preuve scientifique permettant de qualifier une œuvre d’art. La preuve scientifique d’un livre consiste à en définir les différents paramètres physiques : les dimensions, le poids, le nombre de pages, la qualité du papier, le type d’encre ou le caractère typographique utilisé pour l’édition mais pas le caractère du texte. On ne peut pas prouver scientifiquement la valeur d’un récit. L’esprit ne se mesure pas scientifiquement. Pourtant ça existe.

Il m’est déjà arrivé, à la brunante, qu’un lapin surgisse devant ma voiture et passe littéralement entre les roues de mon auto. J’ai pu le constater en voyant dans mon rétroviseur le lapin poursuivre sa route. Il n’y a évidemment aucune preuve scientifique à l’appui de mon histoire. Personne n’est obligé de la croire mais moi, je n’y crois pas : je le sais!

Je n’ai pas besoin de preuve scientifique pour savoir que j’aime ma blonde et mon fils.

Il y a quelques semaines, à l’émission « C’est fou! » un scientifique a même cru bon de rappeler que la preuve scientifique c’était 50% de la réalité et que l’autre 50% est aussi important même si ça ne relevait pas de la science.

Tout ne s’explique pas par la preuve scientifique et même en science de plus en plus de chercheurs commencent à douter de l’inexistence d’une conscience à l’origine de l’univers.

C’est trop facile de dire qu’il n’y a rien. On a beau être contre les églises qui ont corrompu le message d’amour des prophètes à des fins politiques ou commerciales, ce n’est pas une raison pour ignorer toutes les preuves circonstancielles autour cette question fondamentale : la vie a-t-elle un sens?

L’hypothèse d’un complot divin ne doit pas être écartée du revers de la main.;o)